A half-lite hall, in the darkness, merely a few shadows…
Where are we, where are they ? Who are they ?
A light, a glimmer, a flickering ray behind a closed door… Where is that door ? Men. Women. They are here, facing themselves. Reflecting. Reflecting on what they are, what they were,
that they wanted to be and what they will be… This journey, like floating bliss, cruises through time.And present future, that has past… A well-known ride, that we have all experienced.
Amidst a biblical semi-darkness, they become aware of this eternal cycle. Time stops.
They are waiting. We are waiting with them. From darkness to light ? From light to darkness?
Where does the journey really begin?And if there is a beginning… Where does it end ? Is there such
a thing as an ending ? …the ending perhaps is just the beginning…
Are they trapped in this never-ending everlasting relentless constant loop, haunted by
their past, present, future…
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Une pièce semi-éclairée, dans l'obscurité, juste quelques ombres…
Où sommes-nous, où sont-ils? Qui sont-ils ?
Une lumière, une lueur, un rayon vacillant derrière une porte fermée… Où est cette porte?
Hommes. Femmes. Ils sont là, face à eux-mêmes, réfléchissants à ce qu'ils sont,
à ce qu'ils étaient, ce qu'ils voulaient être et ce qu'ils seront…
Ce voyage, cet instant flottant, traverse le temps. Futur, si rapidement présent, déjà passé…
Une balade bien connue, que nous avons tous vécue ou que nous vivons. Au milieu d'une semi-obscurité biblique, ils prennent conscience de ce cycle éternel. Le temps s'arrête. Ils attendent.
Nous attendons avec eux. De l'obscurité à la lumière?
De la lumière aux ténèbres? Où commence vraiment le voyage, s'il y a un début…
Où finit-il? Y a-t-il une fin? … La fin n'est peut-être que le début… Sont-ils pris au piège dans
cette boucle constante et éternelle sans fin, hantée par leur passé, présent, futur…
In this series we left a negative and sad image to do something radiant,
strange and by implication, beautiful. Witch the search for a balance between life and death through the symbolism of this moment. Work did in Artistic collaboration with A. Vignon.
Dans cette série, nous avons laissé derrière nous l’image négative et triste de la mort pour en proposer une interprétation lumineuse, étrange et, par implication, belle.
Une quête d’équilibre entre la vie et la mort, à travers le symbolisme de cet instant suspendu.
Un travail réalisé en collaboration artistique avec A. Vignon.
In our society balloons are often a reference for birthdays, a milestone for child who were brought into this world. Balloons represent those shared moments, made by emotions which became a part of my memories.
This series is a part of me with reference to people I have met who are close to me but also people or places which are unpleasant to me. I travel in footsteps of my past in France, Italy, Norway, Spain, USA. Each photo tells about a special day, moments filled with magic, unhappiness or just filled with the memory of someone. Events or meetings that took place several years ago or just few days ago. The past exists and develops itself every day.
Dans notre société, les ballons sont souvent associés aux anniversaires — ces étapes marquantes de l’enfance, célébrant l’arrivée d’un être au monde. Ils incarnent ces instants partagés, faits d’émotions intenses, qui se sont lentement transformés en souvenirs.
Cette série est une part de moi. Elle fait écho à des personnes qui me sont chères, mais aussi à d’autres que j’ai croisées et qui ont marqué une période de ma vie. C’est un voyage à travers les traces de mon passé — en France, en Italie, en Norvège, en Espagne, aux États-Unis. Chaque photographie raconte une journée particulière, un moment suspendu, chargé de magie, de mélancolie, ou simplement habité par le souvenir de quelqu’un.
Ces instants, ces rencontres, peuvent remonter à plusieurs années ou n’avoir eu lieu qu’hier. Car le passé n’est pas figé : il continue d’exister, de se transformer, et de nourrir, jour après jour, ce que nous sommes.
I leave behind the streets of the capital and I find myself in a strange and quiet place where I float between dream and reality. I walk and sometimes the imprint of man reapers, the sign of human presence in the middle of nowhere. Today I continue to be fascinated at what I see, always in quest of these places that I interpret, the place that lives in me.
Je laisse derrière moi les rues de la capitale et me retrouve dans un lieu étrange et silencieux, où je flotte entre rêve et réalité.
Je marche, et parfois, l’empreinte de l’homme réapparaît — un signe de présence humaine au milieu de nulle part.
Aujourd’hui encore, ce que je vois continue de me fasciner. Je reste en quête de ces lieux que j’interprète, ces lieux qui, d’une certaine façon, vivent en moi.
I interpreted the series Icons into tableaus featuring faceless people in calm
and subdued settings. I emphasized one of the seven deadly sins, gluttony, in scenes depicting a lack of freedom, confinement, and the road one must follow to become an icon.
The bags over the models’ heads represent sarcophaguses. These women are dead and only exist as icons. A beautiful, well-dressed woman inhabiting beautiful places has lost her identity through the role prescribed to her. She does not speak. She has never questioned the things she has learned.
Will she ever be able to tear off the bag that holds her prisoner and denies her freedom?
To come out of the darkness and into the light?
Will she ever gain the freedom to think for herself, to compare, and to be confronted with ideas? Will she ever be able to put forth her own truth? Religion (not spirituality), social class, and politics put us into boxes. We all know people lacking of individuality, who are imprisoned in their sarcophaguses.
Dans cette série, j’ai imaginé des scènes calmes et épurées, où des femmes sans visage prennent place dans des décors élégants mais silencieux. J’ai choisi de me concentrer sur l’un des sept péchés capitaux : la gourmandise. Ici, elle ne représente pas seulement l’excès de nourriture, mais plutôt une société qui consomme sans fin, où l’on perd peu à peu sa liberté et son identité.
Les sacs qui recouvrent les têtes des modèles évoquent des sarcophages. Ces femmes sont comme figées, mortes symboliquement. Elles ne sont plus que des images, des icônes. Elles sont belles, bien habillées, placées dans de beaux lieux, mais leur rôle les enferme. Elles ne parlent pas. Elles n’ont jamais remis en question ce qu’on leur a appris.
Une question revient tout au long de la série : pourra-t-elle un jour enlever ce sac qui l’emprisonne ? Sortir de l’ombre pour entrer dans la lumière ? Trouver la liberté de penser par elle-même, de douter, de se confronter à d’autres idées, et d’exprimer enfin sa propre vérité ?
La religion (dans sa forme rigide), la classe sociale, la politique : tous ces cadres peuvent nous enfermer dans des cases, nous faire oublier qui nous sommes vraiment. Nous avons tous croisé des personnes qui, à force de suivre les règles, ont perdu une part d’elles-mêmes.
Icons parle de cette perte d’identité, mais aussi de ce moment fragile où l’on pourrait peut-être s’en libérer.
Pendant huit ans, j’ai vécu en Norvège. Huit années de lumière froide, de silences profonds, de paysages qui semblaient surgir d’un autre monde.
Ce pays m’a adopté un temps — et moi, je l’ai regardé comme si je le découvrais pour la première fois.
La Norvège est un territoire cinématographique, brut et pur, à mille lieues de ce que je connaissais auparavant. J’y étais vierge visuellement. Chaque jour, mes yeux redessinaient le monde : les lignes d’une architecture, les nuances d’un ciel changeant, les détails silencieux d’un quotidien inconnu. Tout m’émerveillait, comme un enfant.
Alors je marchais. Longtemps. À Oslo, à Tønsberg, et ailleurs.
Je partais seul, à la recherche d’instants à capter. Ce n’était pas une quête, mais une dérive attentive. La photographie comme une façon d’habiter un territoire, lentement.
Cette série est née de cette immersion. Elle traverse les saisons, les villes, les fjords, les étendues vides.
Elle raconte aussi une solitude douce, un regard posé sur un pays dont la beauté m’a saisi.
Small – 30 x 40cm
Plus border of 6cm
Edition of 9
7 available
Large – 60 x 80cm
Plus border of 8cm
Edition of 9
8 available
Price on application / marc.thirouin@gmail.com
My Little America is an atmosphere, a whole world with its own characters... It’s a story, above all. Or actually, it’s many stories, merging, intertwining and echoing each other. Firstly, it’s the story of an era. It’s the 50’s, its deep rock culture and its numerous codes. For the gentlemen, it was the slick hairstyles, black leather jackets, rolled up jeans, open neck shirts, worn without a tie... For the ladies, the chiffon dresses, folded up jeans, t-shirts or short-sleeve shirts... and not forgetting the iconic cars! It’s a subculture with a strong desire to assert itself, to exist and live, characterized by two trends that meet and intersect: rock and hillbilly. Last but not least, cinema’s influence with James Dean, Marlon Brando and many others, spread aesthetics of incredibly perfect images, in which every detail has its meaning. It’s the story of the models, of course, impassioned and fascinating true Rockabillies, each with their own life stories... they accepted to put their thrust into Marc Thirouin’s expert lens and highly cinematic staging. Lastly, this inspired series originated from Marc Thirouin’s personal story. As a child, his mother would play Elvis Presley’s records to him... Marc got immersed quickly in this truly distinctive era, where music, fashion and cinema converge... and create, under a very rock edge, a form of touching romanticism. He later discovered that this world had come back to life in Norway. Like a revelation, he fell in love with the country and has spent half of his time in Oslo (Norway) for the past 12 years. He therefore pursued his immersion into the Rockabilly world, under the spell of its poetic charm, music, cars, elegance... and most of all, Rock & Roll.
“I view my work as an aesthetic report on Rock Culture; it fascinates me... and matters to be shared.”